Le Châtiment de celui qui répand les mauvaises actions de son frère croyant

Publié le par Skander

Bismilleh arrahmane arrahime, au nom d'allah le miséricordieux avec les êtres humains dans la vie et avec les croyants le jour du jugement :

Ceci est la traduction du chapitre "Le châtiment" du livre "La différence entre le Conseil et la Critique" Par l'Imaam Zayn ud-Deen Ibn Rajab al-Hanbali –rahimahullah

Le Châtiment de celui qui répand les mauvaises actions de son frère croyant, recherche ses fautes et expose ses défauts, est qu'Allah cherchera ses propres fautes et l'humiliera (en les exposant), même s'il les a commises en privé, dans sa propre maison. Ceci est basé sur ce qui a été rapporté du Prophète (sallallahu'alayhi wasallam) selon plusieurs versions, et l'Imam Ahmad, Abu Dawud et At-Tirmidhi l'ont transmis à partir de nombreuses voies de narration.
At-Tirmidhi a transmis un hadith rapporté par Wathilah ibn al-Aqsa, du Prophète (sallallahu'alayhi wasallam) qui a dit : « Ne te réjouis pas du malheur [pêché] de ton frère, ou Allah lui pardonnera et t'éprouvera avec ce même pêché. » [1]
Et il (At-Tirmidhi) a dit que c'est un hadith hasan gharib. Il a également rapporté le hadith de Mu'adh (radhiallahu'anhu) dans une forme marfu' : « Celui qui condamne son frère à cause d'un pêché (qu'il aurait commis) ne mourra pas avant de l'avoir commis (lui-même). »
Sa chaîne de narration est munqati' (interrompue).
Al-Hasan (Al-Basri) a dit : « On disait : 'Quiconque condamne son frère pour un pêché dont il s'est repenti, ne mourra pas avant qu'Allah l'ait éprouvé (avec ce pêché). »
Et il est rapporté du hadith d'Ibn Mas'ud (radhiallahu'anhu) avec une chaîne de narration qui contient une faiblesse : « Le malheur est lié aux paroles. Si un homme condamne un autre en disant qu'il a été allaité par une chienne, alors celui (qui a dit cela) sera également allaité par cette chienne. » [2]
Une parole du même sens a été rapportée par un groupe parmi les Salafs. Et lorsque Ibn Sirin n'arriva pas à rembourser une dette, et qu'il dut aller en prison à cause de cela, il dit : « J'ai conscience du pêché (que j'ai commis) par lequel il m'arrive cela : j'ai condamné un homme il y a quarante ans en lui disant "Ô toi qui est ruiné" [Yâ muflis] »


[1] At-Tirmidhi l'a rapporté au numéro 2507 et sa chaîne est Al-Qasim bin Umayyah Al-Hidhaa. Ibn
Hibban l'a mentionné dans Al-Majruhin (2/213) et a dit : "C'est un shaikh qui a rapporté de Hafs bin
Gayyath beaucoup de narrations faibles et étranges. Il n'est pas permis de l'utiliser comme support
lorsqu'il est seul (dans sa narration)." Puis il a rapporté ce hadith de lui et l'a commenté en disant : "Il
n'y a aucune source pour cela dans les paroles du Messager d'Allah (sallallahu'alayhi wasallam)." Je
dis : Ce hadith a été rapporté par At-Tabarani dans Al-Kabir (22/53), et beaucoup d'autres…

[2] Rapporté par Abu Nu'aym dans Akhbar Asbahan (2/83°, Al-'Ajaluni dans Kashf ul-Khufaa (2/343) et
beaucoup d'autres…

Le livre en entier :
http://www.sounna.com
http://www.ryadussalihin.org/bestnet/La_difference_entre_le_Conseil_et_la_Critique.pdf

W’asselemou alykom wa rahmatou Allah wa baraketouh.

Publié dans Comportement

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